PIAmot interviewé sur France Bleu Normandie, le 23 janvier 2023


Retrouvez sur cette page l’interview de Guy Hollier-Larousse sur France Bleu Normandie « Guy HOLLIER LAROUSSE, présentation de PIAmot, clavier innovant » du 23 janvier 2023 (cliquez sur l’émission du 23 janvier plus bas dans la page) , et sa retranscription réalisée par nos PIAmistes.


Retranscription écrite de l’interview de Guy Hollier Larousse

– Dans La Nouvelle Eco ce matin, Didier Charpin, gros plan sur une start-up de Louvigny qui a inventé un clavier révolutionnaire.

– Il s’appelle le PIAmot, ce clavier. L’un de ses dirigeants : Guy Hollier-Larousse est avec nous ! Bonjour !

– Bonjour !

– Alors, on connaît tous le clavier Azerty. Expliquez-nous en quoi votre clavier est révolutionnaire ?

– Et bien d’abord, c’est un clavier intelligent, donc qui procure beaucoup de confort à la frappe. Nous, on l’a conçu dans l’objectif de créer une société à mission pour retranscrire tout ce qui est verbal. On dit que les paroles s’envolent, les écrits restent. En fait, il y a énormément de choses, des millions d’heures à sous-titrer, et en particulier à destination des 7 millions de sourds et malentendants en France. Et cette entreprise à mission, PIAmot Prestations, permettra aussi l’embauche de personnes mal-voyantes et en fauteuil.

– On va parler, effectivement, de la technique. Il est révolutionnaire, votre clavier, c’est-à-dire, on appuie sur une touche et c’est un mot qui sort ? En programmé ?

En quelque sorte, c’est ça. Nos enfants utilisent beaucoup les raccourcis SMS. Par exemple, pour dire « s’il vous plaît », ils vont taper « svp ». Sur un PIAmot, vous tapez simultanément « svp + Raccourci » et ça vous donne « s’il vous plaît ». C’est-à-dire, 15 frappes sur un Azerty pour 1 frappe sur un PIAmot.

– Donc c’est de la vitesse.

– Exactement.

– On arrive à combien de mots à la minute avec ce clavier ?

– Alors, avec l’habitude, pas au tout départ mais avec l’habitude, l’objectif, c’est d’arriver à la vitesse de la parole c’est-à-dire 200 mots minute.

– J’allais le dire, l’habitude. C’est long à apprendre à utiliser, ce PIAmot ?

– Justement, pour raccourcir ce temps, on a crée PIAmot Formation. Donc on a actuellement cinq PIAmistes en formation et qui dépassent déjà la vitesse d’une dactylo professionnelle aguerrie.

– Il vous a fallu 3 ans pour mettre au point ce premier prototype. Là, ça y est, vous entrez dans la phase commerciale. Vous avez des concurrents au monde ou alors, vous êtes les seuls à avoir imaginé ce concept ?

– Non, en fait ça n’existe pas dans le monde. Les plus proches, je dirais, c’est la vélotypie. Mais la vélotypie, il doit y avoir 40 claviers dans le monde et 10 seulement en France. Les personnes qui font le sous-titrage du Président Macron ont respectivement dix, quinze et vingt ans d’expérience, voilà.

– Il s’adresse à qui, ce clavier ? Uniquement à des entreprises spécialisées dans la vélotypie, par exemple ?

– Non, en fait, à terme, c’est vraiment pour tout le monde. Il y a des millions d’heures à sous-titrer, par exemple les radios qui sont inaccessibles aux sourds et malentendants pourraient, demain, être sous-titrées en direct grâce à PIAmot Prestations.

– Il y a beaucoup de travail, évidemment, de recherche et de développement. Est-ce-qu’il coûte cher, ce clavier ?

– Alors, on a plusieurs déclinaisons mais ça va être aux alentours des 1000 euros, ça dépend. On va sortir aussi un ordinateur PIAmot qui intègre le clavier, et bientôt un laptop PIAmot qui intégrera ce clavier-là, un peu à l’image du Surface de Windows.

– On l’a dit, on tape une touche et c’est un mot qui sort, en français pour l’instant, est-ce-que vous pouvez viser un marché international ?

– On a les logiciels prêts pour aller sur d’autres langues. Mais déjà, dans la personnalisation du clavier actuellement, une personne franco-grecque, par exemple, peut personnaliser son clavier de façon à avoir à la fois le clavier français et le clavier grec sous la main.

– Et on imagine la formation, le casse-tête. Bravo à ceux qui sauront l’utiliser.

– Non, non, c’est très simple !

– C’est simple, honnêtement ?

– Vous découvrirez sur piamot.com, vous verrez des vidéos et des explications détaillées.

– Très bien, merci beaucoup Guy Hollier-Larousse. Vous êtes l’un des dirigeants de cette start-up de Louvigny, PIAmot. Et c’est donc ce clavier révolutionnaire que vous lancez et que vous êtes venu nous présenter ce matin sur Radio France Bleu Normandie. Bonne journée !

– Merci de m’avoir reçu ! »


Retranscription réalisée par notre équipe de PIAmistes

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